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Titre :Un drame sur le P.L.M. (Le drapeau blanc)
Compositeur(s) et-ou auteur(s) :Albertini, Henri  ; Garnier, Léon ; Rimbault, Eugène
Interprète(s) :Charlus [Louis-Napoléon Defer]
Genre :Monologue comique
Fichier audio :
Photo(s) :Photo
Support d'enregistrement :Disque
Format :29 cm saphir sans étiquette, (enregistrement acoustique)
Lieu d'enregistrement :Paris, France
Marque de fabrique, label :Pathé
Numéro de catalogue :2616
Numéro de matrice :18319-CC - 32
Date de l'enregistrement :1902-1903
Instruments :Déclamation, diction, monologue
État :Exc++
Vitesse (tours/minute) :90
Matériel employé au transfert :Stanton 150, pointe 1,7ET sur Shure M44G, Elberg MD12 : courbe flat, Cedar X, declick, decrackle, dehiss
Date du transfert :21-03-2022
Commentaires :Texte du contenu ci-dessous. Train, chemin de fer, PLM, Paris-Lyon-Marseille
Texte du contenu :Un drame sur le P.L.M.

Création : Plébins (1887) - reprises : Ribert (1896), Charlus

Paroles : Léon Garnier, Eugène Rimbault - Musique : Henri Albertini - Éditeur : F. Bigot, Paris (1887) - Autre titre : Le drapeau blanc


Je m' trouvais la s'maine dernière
Sur la ligne de Paris-Lyon
Dans un compartiment de première
Assis devant un p'tit tendron
Ce train-là, c'était le rapide
Or, pour que l' temps m' paraisse plus court
Je me mis à parler d'amour
Avec la charmante sylphide
Puis, comme j'avais bu par hasard
Beaucoup de bières à mon départ
J'arrêtai ma déclaration
Car, jugez de ma position
Ma bière bue avant de partir
Frappait à la porte pour sortir
Je m' retiens mais... v'là qu' ça m'échappe
C'est mon pantalon qu'en pâtit
D'vant la jeune fille qui rit sous cape
Je m' dis : Je n' peux pourtant pas, sapristi
Changer de culotte car je gage
Que ce ne serait point décent
Mais par bonheur à ce moment
Sous un tunnel le train s'engage
Vite, je retire mon pantalon
Je le jette dehors sans façon
Puis, dans l'obscurité
Viv'ment j'ouvre ma valise
Et j'y prends un autre pantalon très léger
Que j'enfile sans plus tarder
Il était temps, sacré tonnerre !
Car le tunnel était fini
Nous arrivions en pleine lumière
Quand ma jeune compagne pousse un cri
Ah ! ah ! qu' vous êtes drôle ! dit la p'tite dame
Je me r'garde, tout éperdu
Ah ! ah ! quel tableau, mes amis, j'étais vêtu
D'un joli p'tit pantalon d' femme
Au lieu d' ma valise, dans l' wagon
J'avais ouvert celle du tendron
Et comme précisément y avait
Dans chacune d'elles le même objet
J'avais pris et mis, ne voyant rien
Son pantalon au lieu du mien
La charmante particulière
Dans un coin du wagon s' tordait
Elle riait tant que ça dut lui faire
C' que la bière à moi m'avait fait
J'avais l'air moule, vous d'vez l' comprendre
Mais c'est pas tout ! voilà l' bouquet :
À c' moment, le train s’arrêtait
Forcément il fallut descendre
Or, comme par derrière ma ch'mise pendait
Un gendarme me prend au collet
Et tout en m' défendant d' passer, i' m' dit :
Je vas vous faire exepulser !
Je vois que vous êtes un prétendant
Car vous arborez le drapeau blanc



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